TENDANCES 2017 : De la co-création à la BankTech, les relations banques/FinTech évoluent
La pression concurrentielle des acteurs de la FinTech et de l’AssurTech a modifié durablement le paysage de la finance, mais n’a pas toujours eu les effets que les acteurs de la disruption attendaient. L’émergence des acteurs de l’innovation a ainsi soutenu la rénovation des modèles historiques. Mais à quel prix ?
Des efforts payants
Banques et assureurs ont très largement investi dans le soutien et l’intégration de l’innovation. Ces efforts ont pris plusieurs formes.
Vers l’émergence de la BankTech ?
C’est la banque allemande Fidor, rachetée par BPCE, qui a inauguré ce concept, visant à associer le meilleur de la banque et de la FinTech. La BankTech s’appuie sur un socle commun ouvert aux développeurs, de manière à favoriser la création d’une architecture modulable et qui peut évoluer à l’infini.
Mais quel(s) modèle(s) économique(s) à la clé ?
Suivant les investissements, qui ont ralenti en 2016, l’engouement pour la FinTech semble commencer à se rationnaliser. Ce coup de frein correspond également à une actualité qui vient confirmer que cette collaboration n’est pas aussi simple qu’il y paraît.
En outre, si la FinTech a encouragé l’innovation, elle s’appuie sur des bases financières fragiles, incompatibles avec les modèles économiques existants. Ces start-up doivent composer avec une législation complexe et exigeante (comme l’ACPR l’a rappelé à Morning) et la difficulté de trouver un modèle économique viable, en particulier sur les segments BtoC.
La « vague FinTech » a donc permis aux banques de mener leur transformation numérique à marche forcée, mais elles devront trouver le moyen de mettre en œuvre des modèles économiques créateurs de valeur, si toutefois les GAFA leur en laissent le loisir…