Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Crédit
  • Royaume-Uni

Santander et Funding Circle officialisent leur partenariat

La banque Santander et la plate-forme de P2P dédiée aux professionnels viennent finalement d’annoncer qu’elles allaient mettre leurs efforts en commun afin de soutenir le financement des petites entreprises. Un nouveau modèle d’avenir pour le crowdfunding ? 

Le partenariat entre la banque et Funding Circle devrait déboucher sur un nouveau modèle de financement pour les petites entreprises. En fonction de leur profil, ces dernières pourront être redirigées par la banque vers Funding Circle pour obtenir un financement.

Dans la forme, Santander présentera les projets des professionnels ne pouvant obtenir un prêt de sa part, notamment sur son site, afin d’en assurer la promotion et de mobiliser les investisseurs.

Santander mettra aussi ses équipes à la disposition des entreprises financées par Funding Circle afin de leur apporter son expertise bancaire (pour la gestion de trésorerie par exemple).

Notre Analyse : Un nouveau modèle de financement

Santander signe ici un partenariat inédit en Europe entre banque et plate-forme de prêts entre particuliers. Cette association crée finalement un modèle alternatif de financement dans lequel les deux organismes, jusque-là concurrents, s’associent afin de suivre les professionnels ensemble.

Ce partenariat est un moyen pour Santander d’éviter les ruptures dans la relation client, même si l’entreprise reçoit finalement un financement de la part d’un autre organisme que la banque.

Une polémique mais une question de fond

L’idée de ce partenariat avait déjà été évoquée en 2013. Elle avait alors été critiquée, le point de départ du P2P lending étant précisément de construire un système de financement sans banque ce qui garantissait la confiance des protagonistes. Mais ce modèle s’impose malgré tout comme une véritable alternative, que le gouvernement britannique s’est d’ailleurs engagé à étudier afin de l’inscrire comme une obligation pour toutes les banques.