Retour d’expérience : Nickel Chrome démarre fort
La Financière des Paiements Electroniques n’en finit pas de se réjouir de la réussite de son modèle inédit, celui de Compte-Nickel. Le groupe réussit aujourd’hui un virage attendu en dehors de son modèle initial, auprès d’une cible plus haut de gamme. C’est ce qu’illustrent les premiers chiffres de sa carte Chrome.
Après un rachat par BNP Paribas et un changement d’identité (Compte-Nickel est devenu Nickel), la néo-banque faisait le choix d’un repositionnement stratégique en ciblant une clientèle plus haut de gamme.
Le groupe annonçait pour cela, mi-avril dernier, le lancement d’une nouvelle carte bancaire Premium baptisée Nickel Chrome. Et comme annoncé, ce nouveau service est proposé depuis une semaine maintenant.
S’il est trop tôt pour faire un point précis sur la réussite de ce positionnement, les premiers chiffres de Nickel Chrome confirment pourtant déjà l’intérêt du public pour cette offre. 1 000 souscriptions ont ainsi été enregistrées le jour du lancement et 60 000 clients ont manifesté leur intérêt pour la carte.
Mise en perpsective : Une autre cible en complément, pas en remplacement
Le président de la néo-banque, Arnaud Giraudon, précisait les objectifs de Nickel Chrome il y a peu. Il envisage à terme de convaincre entre 90 000 et 180 000 souscripteurs, représentant entre 10 et 20 % du portefeuille actuel de clients de Nickel. Ce lancement vise en effet à renforcer le statut de banque principale de Nickel, en élargissant les offres et services proposés. Jusqu’ici, ils sont 57 % à déclarer utiliser Nickel comme banque principale.
Mais cette offre premium « low cost » ne viendra pas remplacer les services de base de Nickel, tournés davantage vers la cible des clientèles fragiles. Nickel se diversifie donc mais n’envisage aucun remplacement. En effet, Nickel annonçait fin avril s’associer avec l’ADIE afin de promouvoir l’inclusion financière et sociale en France.
Autre projet, Nickel est en train de finaliser le développement d’une option de virement instantané (facturé 2 % du montant transféré) destiné à servir de solution transitoire pour approvisionner rapidement un compte, en attendant que les banques françaises ne le proposent à leurs clients.