Retour d’expérience : N26 double son portefeuille client en 9 mois
La banque mobile N26 peut se targuer de connaitre l’une des croissances les plus fortes parmi les FinTech et néo-banques européennes, en termes de captation. Elle semble suivre les traces de Revolut et annonce avoir atteint le million de clients.
N26 profite de ce milieu d’année pour faire le point sur son portefeuille de clients, qui vient de dépasser le chiffre évocateur du million d’utilisateurs. Ces derniers réalisent désormais un volume d’un milliard d’euros de transactions chaque mois.
La néo-banque estime attirer 2 500 nouveaux clients par jour, grâce à la simplicité de son service et de son expérience client. Sa dernière levée de fonds de 160 millions de dollars lui a par ailleurs permis de renforcer sa croissance.
Rien ne semble plus arrêter N26, qui table désormais sur un portefeuille de 5 millions de clients d’ici 2020. Ceci, grâce notamment à une ouverture de ses services au Royaume-Uni et aux Etats-Unis avant la fin de l’année 2018.
Mise en perspective : Une croissance exponentielle
Lancée en 2015, N26 s’imposait rapidement comme l’une des FinTech les plus prometteuses en Allemagne puis dans toute l’Europe. Sa stratégie de partenariats lui a permis de s’imposer comme un acteur incontournable, d’autant que ses efforts de prospection se sont avérés couronnés de succès.
Elle a récemment lancé une carte haut de gamme dans un objectif évident d’élargissement de sa cible. Les résultats publiés aujourd’hui, six mois après ce virage stratégique, semblent lui donner raison.
Le fait que N26 parvienne à doubler le nombre de ses clients en seulement 9 mois illustre par ailleurs que la néo-banque a changé d’échelle et jouit désormais de toute la légitimité nécessaire et d’un rayonnement marketing favorable à sa démocratisation. Après la phase de foisonnement, certaines FinTech ou néo-banques sortent désormais du lot, à l’instar de N26 et Revolut. En France, Fidor vient de se lancer officiellement, mais sous un format plus « light » de marketplace de services financiers, comme l’avait annoncé sa maison-mère BPCE en début d’année.