Retour d’expérience : Finfrog a le vent en poupe
LES FAITS
- Lancée en 2016, la FinTech de micro-prêt entre particuliers Finfrog, fait le bilan de ses activités.
- La jeune pousse française propose des micro-prêts aux freelances, employés en CDD ou intérimaires.
- Caractéristiques des prêts :
- Montants entre 200 et 600 euros
- Parcours de souscription en 5 minutes
- Fonds disponibles sous 48 heures
- Remboursement en une, deux ou trois mensualités
- Forte de sa montée en charge, Finfrog continue d’étendre la distribution de son offre, comme ce fut le cas en février dernier via son partenariat avec Brigad. Depuis ce rapprochement, une centaine de "brigaders" ont déjà été séduits par l’offre de microcrédits.
- Toujours dans sa stratégie de conquête de marché, la start-up noue également des partenariats avec des acteurs publics ou para-publics de microcrédit. En 2018, elle s’est associée à l’Adie. Ainsi, elle peut désormais s’appuyer sur les 120 antennes de l’association disséminées dans toute la France, comme relais pour distribuer son offre.
CHIFFRES-CLES
20 000 clients accompagnés depuis 2018.
Objectif 2019 : 40 000 prêts pour une production de 20 M€.
75 % des clients de Finfrog vivent en province.
ENJEUX
- Développer les partenariats BtoB pour élargir sa cible. Finfrog cible les entreprises de taille moyenne employant des jeunes diplômés de 23 à 30 ans. C’est le cas par exemple des sociétés de transport, dont beaucoup de chauffeurs sont des freelances qui pourraient bénéficier de ces micro-prêts. En France, Finfrog estime à 5 millions la population de travailleurs indépendants.
MISE EN PERSPECTIVE
- Disposant actuellement d’une vingtaine de collaborateurs, la plateforme mobile de microcrédits entre particuliers prévoit d’ouvrir des bureaux en régions pour gagner en visibilité.