Qare veut sa part sur le marché de la télémédecine
Le marché de la télémédecine prend toujours plus d’ampleur, dans le monde mais aussi en France. Une start-up parisienne cherche notamment à défendre sa solution qui prend la forme d’une application mobile.
Qare cible le grand public avec une solution de téléconsultation reposant sur une application mobile. Disponible sur les plates-formes de téléchargement iOS et Android, cette application offre un service de vidéo-consultation. Gratuite au téléchargement, elle propose un service payant à 29 euros par mois pour une personne et 49 euros par mois pour les familles.
Les patients utilisateurs de l’application Qare peuvent entrer en contact avec une quinzaine de spécialistes : médecin généraliste mais aussi dermatologues, pédiatres, orthophonistes, kinésithérapeutes, cardiologues ou encore gynécologue. Les horaires de consultation sont fixés du lundi au samedi de 13 h à 21 h et le dimanche après-midi.
Outre la téléconsultation, Qare propose aussi différents services complémentaires via son application : conseil, ordonnances, prises de rendez-vous et autre livraison de médicaments par exemple. Une centaine de médecins devraient être partenaires de Qare fin 2018 selon son objectif.
Mise en perspective : Coup d’accélération sur la télémédecine
En testant sa solution à Londres, la française Qare pose directement les bases de ses ambitions européennes si ce n’est internationales. Son application mobile se veut un intermédiaire entre les spécialistes médicaux et les patients. Elle porte ainsi, grâce à un modèle simple, de grandes ambitions.
Cette initiative innovante devra néanmoins compter sur une concurrence large, en termes de solutions technologiques mais aussi de catégories d’acteurs espérant gagner des parts de marché.
Dernièrement, l’assureur AXA et H4D présentaient ainsi leur télécabine médicale. Aux Etats-Unis, c’est la start-up Oscar qui envisage de « disrupter » le marché. Mondial Assistance table aussi sur la téléconsultation en France, et même Google s’y essayait dès 2014 aux Etats-Unis. La tendance s’ouvre plus largement à l’e-santé en général avec diverses initiatives menées par MGen, CNP Assurances et autres.