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Moneytrack lève 2 millions d'euros supplémentaires

Moneytrack a développé une plateforme permettant d'organiser des transactions adossées à des règles de dépenses, grâce à l'utilisation de smart contracts. Fonctionnant sur une blockchain, son système permet d'organiser l'avance des frais de santé lorsque le tiers-payant n'existe pas. Elle vient de lever des fonds auprès d'un groupe de protection sociale pour poursuivre son développement à l'international.

LES FAITS

  • Le réseau de la start-up couvre en France un millier d'ostéopathes, et 500 professionnels de santé toutes pratiques confondues en Europe.

  • En plus du marché français de la "médecine douce", Moneytrack vise aussi celui des travailleurs installés à l'étranger, qui représente 3 millions de Français dépensant en moyenne 1500 euros par an en médecine de ville. 

  • L'application de Moneytrack fonctionne de la manière suivante : elle est déployée à travers un réseau de professionnels de santé partenaires. À la fin d'une consultation, le patient scanne le QR code du praticien sur l'application de sa mutuelle (qui doit être partenaire de la start-up) pour générer le paiement. C'est Moneytrack qui paie directement le professionnel de santé en puisant dans un compte séquestre alimenté par l'assureur.

  • Son outil a été intégrée au sein d’une quinzaine d’organismes complémentaires, comme MGEN ou encore SwissLife (via sa filiale Owello), ainsi que divers gestionnaires comme Assia (ex-Cimut) ou encore Viamedis.

  • Moneytrack avait déjà  levé 5,4 millions d’euros : elle obtient désormais deux millions d’euros de financement supplémentaire en pré-série A, auprès de ses deux actionnaires historiques : le fonds Truffle Capital (récemment sorti de Particeep) et le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale, via son fonds ALM Innovation. Le fonds d’investissement Accurafy4 a fait son entrée au capital.

ENJEUX

  • Un business model rentable : Les droits et les auteurs de la transaction sont vérifiés durant le processus. Ce système permet, selon la société, de faire passer le coût de liquidation d'une facture de 5 à 6 euros pour l'assureur, à 2 euros. La start-up se rémunère à la facture et enregistre 1,5 million d'euros de revenu annuel récurrent. Le réseau de la start-up couvre en France un millier d'ostéopathes, et 500 professionnels de santé toutes pratiques confondues en Europe.

  • Accélérer sur le marché de l’assurance santé internationale : la fintech compte déjà un réseau de plus de 500 praticiens partenaires.Les nouveaux fonds doivent permettre à Moneytrack d’accélérer le déploiement de son offre également à l’international. Une première expérimentation a récemment été lancée en Espagne et au Portugal pour les assurés de SwissLife, mais la fintech prévoit également de se lancer en Allemagne, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

MISE EN PERSPECTIVE

  • À plus long terme, Moneytrack pense exploiter le filon des "paiements dirigés" pour se diversifier. Par exemple en ouvrant une verticale pour les subventions des collectivités aux mobilités douces, qui permettrait d'appliquer une sorte de tiers payant pour acheter un vélo électrique au lieu de présenter la facture pour ensuite profiter du bonus.

  • Les cartes prépayées sont un autre exemple d'outil de plus en plus communément utilisé pour répondre aux problématiques de dépenses de soins, de nourriture ou d'hébergement dans des contextes d'aides sociales. Elles ont l'avantage d'être plus agiles et simples à mettre en place que des système de paiements dirigés. La fintech Soldo vient justement de remporter un appel d'offre pour équiper le secteur public britannique.