Le marketing du selfie au secours de l’assurance-vie
Zurich cède à son tour aux sirènes du marketing pour séduire une cible plus large et plus jeune. Avec FaceQuote, l’assureur permet de recevoir en quelques secondes un devis d’assurance-vie, édité sur la base d’un selfie. La simplicité et le design au service de la démocratisation d’un produit encore mal connu.
Zurich a lancé il y a quelques semaines un site dédié, accessible sur PC ou mobile. Baptisé FaceQuote, le service nécessite seulement de télécharger un selfie.
Sur la base de la photo, FaceQuote (via la technologie de Mendix) détermine automatiquement l’âge du client et lui propose instantanément une estimation du coût d’une assurance-vie adaptée : par exemple pour un client de 34 ans, une cotisation mensuelle de 6,50 £ pour un versement de 100 000 £ au terme d’un contrat d’une durée de 10 ans.
Après l’estimation, le client peut choisir de souscrire l’assurance-vie en ligne, sur la base du devis qui lui a été proposé : une page lui permet de saisir ses coordonnées personnelles, de personnaliser le devis et d’accepter la proposition de devis affinée.
Notre analyse - Objectif démocratisation
Suite à la réalisation d’une étude de marché, Zurich a constaté que l’assurance-vie restait encore assez mal connue de sa cible au Royaume-Uni, considérée comme anxiogène et perçue comme trop chère. L’objectif de son application est donc de prendre le contre-pied de cette vision déformée en simplifiant à l’extrême le parcours et en y ajoutant une touche ludique.
A cet égard, la plate-forme de Mendix remplit parfaitement son usage : le téléchargement ne prend que quelques secondes et l’estimation de l’âge est plutôt juste, permettant de visualiser instantanément un devis-type.
Zurich suit les traces d’autres initiatives. C’est par exemple le cas de la start-up Digital Fineprint, qui propose une application similaire dédiée à l’assurance-vie. A la différence de FaceQuote cependant, l’application repose sur une connexion avec le profil Facebook du client, l’objectif étant d’utiliser ses données « sociales » pour lui proposer un contrat adapté.