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Le financement des TPE passe aussi par l’IA

Objet du tout récent rapport de Cédric Vilani, l’Intelligence Artificielle fait la Une de l’actualité en France, portée par les ambitions du gouvernement de faire du pays une référence mondiale. La start-up Ayomi table sur cette tendance en dédiant la technologie au financement des TPE.

La start-up Ayomi, anciennement baptisée iPoome, a été lancée il y a six mois. Son ambition est de s’appuyer sur sa technologie d’Intelligence Artificielle pour aider les TPE françaises à se financer (jusqu’à 25 000 euros pour les entreprises traditionnelles et 75 000 euros pour les start-up).

Ayomi veut parvenir à développer la seconde version de sa technologie grâce à une levée de fonds d’un million d’euros, tout juste close auprès de Business Angels. La start-up envisage désormais de financer plusieurs centaines de TPE d’ici 2019.

Le concept d’Ayomi allie l’analyse prédictive et le Big Data pour identifier les investisseurs potentiels (personnes et sociétés) se trouvant dans le réseau direct ou indirect des emprunteurs. La start-up monte pour cela une campagne de financement collaborative, relayée auprès des familles et des réseaux professionnels des fondateurs. S’ils choisissent d’investir, les financeurs reçoivent des intérêts mensuels (investissement en prêt) ou deviennent actionnaires des TPE financées (investissement en capital). 

Mise en perspective : L’’IA révèle les opportunités du financement des TPE

Selon les statistiques de la Banque de France, la problématique de financement pour les TPE reste plus que jamais d’actualité. Les PME étaient 84 % à obtenir leurs crédits de trésorerie au quatrième trimestre 2017, contre 80 % au troisième trimestre. Néanmoins, l’accès au crédit des TPE a pour sa part connu une baisse, passant de 67 % d’accord à 65 %.

Le marché du financement des très petites entreprises laisse donc encore la part belle aux initiatives d’acteurs alternatifs, dotés d’outils technologiques permettant d’affiner le ciblage des investisseurs. Ayomi se positionne à côté des acteurs du crowlending ; la start-up accompagne les entreprises dans la création de leur campagne, pour maximiser leurs chances de succès ; et elle met son IA au service de la recherche d’investisseurs en favorisant la mobilisation du réseau proche, statistiquement le plus susceptible d’investir. Après un coût de set-up de 250 € HT par campagne, la start-up se rémunère sur le succès de la levée de fonds (10 % du montant levé).

L’IA s’étend. Cette initiative illustre par ailleurs un nouvel usage possible de l’Intelligence Artificielle alors que la technologie s’applique déjà aux monnaies virtuelles, au crédit à la consommation et aux demandes clients. Ayomi se distingue en n’abordant pas ce problème par le biais du scoring, mais par celui du ciblage des campagnes