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Le cash-back en caisse bientôt disponible en France

La DSP2 entrant en vigueur en janvier prochain devrait inclure la possibilité pour les commerçants de proposer des services additionnels à leurs clients. Elle introduit notamment le cash-back en point de vente, c’est-à-dire les retraits d’espèces auprès des agents de caisses. Une mesure très demandée par les distributeurs mais qui ne fait pas l’unanimité dans un contexte de chasse aux espèces…

Une consultation a été ouverte en septembre dernier par le Trésor. Cette démarche vise à recueillir les avis des acteurs de l'industrie des paiements, notamment ceux des commerçants et des banques. Cette perspective soulève de nombreux débats.

Le texte prévoit que le montant maximum des retraits en caisse serait de 60 euros. La mise en œuvre de cette mesure va cependant nécessiter des investissements au niveau du système de caisse, qui devra permettre la séparation des flux de débit et de crédit.

Du fait de cette complexité et des incertitudes de mise en œuvre, ce type de service ne devrait pas être disponible dès le mois de janvier.

Mise en perspective – Retraits en points de vente : un service qui fait débat

La perspective d’un service de cash-back en point de vente soulève quelques questions dont celle du coût de la mise en place des systèmes requis pour séparer ces opérations des autres encaissements. Ce point reste encore à éclaircir, notamment pendant la phase de consultation.

Les distributeurs y sont globalement favorables, dans la mesure où le cash-back leur permettrait de diminuer le coût de la gestion des espèces, en diminuant le volume de cash dans leurs caisses. Il vient en revanche contrarier, voire concurrencer les services des banques, qui n’ont de cesse de rentabiliser leurs réseaux de DAB.

Ce type d’offre est aussi perçu comme un frein aux efforts de réduction des espèces en général, à contre-courant d’une tendance poussée par les banques notamment.

Elles insistent sur cette contradiction en rappelant les objectifs de dématérialisation évoqués lors des Assises des paiements en juin 2015. Entre autres buts, la stratégie nationale qui en a découlé prône en effet la démocratisation de la carte dès le 1er euro au détriment du chèque et des espèces. Les banques y voient aussi une menace de faire perdurer artificiellement l’utilisation du cash, alors que les clients semblent enfin s’être accoutumés au sans contact en point de vente.