La SNCF développe son assistant virtuel de mobilité

A l’occasion d’un entretien avec Les Echos, le président de la SNCF est revenu sur les conséquences de son partenariat passé avec les grands acteurs de la mobilité française autour du Big Data. Les nouvelles technologies et la promotion de la flexibilité dans les modes de transports forment la base des ambitions du groupe.

L’entrepôt de données commun à Transdev, Blablacar, RATP et SNCF trouve sa première application dans la création d’un assistant personnel de mobilité, aidant les usagers de la SNCF dans leurs déplacements.

Accessible 24h/24 depuis un mobile, ce service numérique présentera toutes les offres de mobilité disponibles en temps réel pour réaliser un trajet. Tous les modes de transport seront combinés afin de proposer l’itinéraire le plus rapide et pratique.

L’assistant virtuel permettra par ailleurs de réaliser des réservations, de stocker des billets ou encore de s’informer sur le trafic.

Mise en perspective : Concrétiser l’intégration des nouvelles technologies

Auto-partage, covoiturage, robots conseillers, bot et maintenant, un assistant personnel de mobilité. La SNCF poursuit concrètement ses efforts en matière de transformation de son offre, en présentant des services à la fois plus flexibles et plus numériques. Aujourd’hui, le groupe concrétise ses ambitions en matière d’intégration des données et d’application de la technologie d’Intelligence Artificielle.

Ouverture et segmentation

Au-delà de son partenariat autour du Big Data, pour innover, le groupe s’appuie sur un fonds d’investissement visant à soutenir des innovations externes et à s’inspirer des travaux des start-up. Le tout dans un objectif de transformation numérique globale.

La SNCF rachetait ainsi, en juillet dernier, une start-up britannique spécialisée dans la réservation en ligne, Loco 2. Cette initiative lui permettait de renforcer ses ambitions de restructuration, faisant de la SNCF une plate-forme de services dédiés à la mobilité. La SNCF signait par ailleurs un partenariat avec une start-up bordelaise baptisée Wiidii en février 2017. Cette dernière est à l’origine d’un assistant personnel virtuel ; cette initiative illustre le fait que la SNCF s’intéresse de longue date à l’intégration de ce type de technologies