La Blockchain au service de l’expertise des biens de valeur
La technologie Blockchain continue son incursion sur les marchés les plus variés, via des applications de certification notamment. Elle permet notamment de démocratiser l’expertise de biens de valeur, comme le montre la société Monuma. Créée en février de cette année, elle sera présente au CES2018 pour présenter son application mobile Patrimonia.
L’application présentée par Monuma utilise la technologie Blockchain pour stocker, authentifier et diffuser des photos certifiées d’objets d’art ou de valeur, pour qu’ils puissent être expertisés à distance.
La technologie Blockchain sert donc dans un premier temps à sécuriser les échanges de données ; dans un second temps elle permet de partager les photos avec des commissaires-priseurs et experts certifiés. En termes de tarif, Monuma s’appuie sur le digital pour proposer des expertises beaucoup moins couteuses que lors de l’intervention physique d’un réseau d’experts classique.
L’application s’adresse aussi bien aux particuliers détenteurs de biens potentiellement de valeur (mobilier, vins, bijoux, tableaux, véhicules de collections ou encore montres ou sacs de luxe) qu’aux professionnels (collectionneurs) ou aux organismes institutionnels (musées).
Notre analyse - Une certification au service de l’assurance
Avec Monuma, la Blockchain trouve ici une nouvelle application concrète. Elle permet en effet de garantir l’origine des biens et leur traçabilité. La start-up répond ainsi à un besoin réel : selon elle, plusieurs millions de collectionneurs échapperaient aux réseaux d’expertise classiques.
De l’expertise à l’assurance
Monuma va par ailleurs plus loin que la seule expertise puisqu’elle permet aussi à ses utilisateurs d’assurer leurs biens en fonction de leur valeur, l’un des principaux débouchés de l’application. La start-up est partenaire d’Allianz en matière d’assurance ; elle vient d’ailleurs d’être sélectionnée parmi les 5 nouvelles recrues à intégrer l’accélérateur d’Allianz. Le géant de l’assurance s’engage ainsi dans une voie parallèle à AXA dont la filiale AXA Art s’engageait en octobre 2016 à rendre l’assurance des œuvres d’art et du patrimoine plus flexible en adoptant une vision transfrontalière.