La Blockchain au secours du KYC en Asie

La technologie Blockchain gagne de nouvelles lettres de noblesse en Asie sur le thème de l’amélioration de la relation client et de la RSE dans la banque. Plusieurs enseignes historiques de ce secteur géographique s’associent en effet en ce sens, pour tester l’adaptabilité de la Blockchain aux processus de KYC.

OCBC Bank, HSBC et Mitsubishi UFJ Financial Group se sont associés à l’Infocomm Media Development Authority afin de créer un nouveau consortium autour de la Blockchain. La thématique porte sur les exigences de KYC et ses travaux concerneront le marché bancaire d’Asie du Sud-Est.

L’idée de cette association repose sur la mise en commun des données des clients consentants de chacune des banques impliquées, dès l’entrée en relation. Ces données seront ensuite partagées entre les membres du consortium, via la Blockchain, afin de recouper plus facilement les informations.

Ce nouveau consortium vise donc des enjeux réglementaires, d’amélioration de gestion de la relation client, mais aussi de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Analyse : Dépasser les barrières de la concurrence

Cette nouvelle utilisation transversale de la Blockchain vise à favoriser la conformité de la phase de KYC pour les banques et à améliorer l’entrée en relation des clients, quel que soit le produit bancaire concerné. L'idée de ce partenariat est d’estimer l’intérêt de la Blockchain pour permettre aux banques d’utiliser leurs données clients tout en répondant aux exigences réglementaires de connaissance des clients.

La technologie Blockchain est impliquée dans de multiples tests et prototypes menés par les prestataires de services de divers secteur d’activité (transport en commun, aviation, trading ou encore assurance).

Blockchain ou la technologie qui catalyse l’ouverture

Si les applications sont variées, une grande ligne commune se dessine : celle de la mise en commun des informations. La Blockchain favorise en effet un meilleur partage d'informations grâce à leur sécurisation (liée en particulier à l’impossibilité de les falsifier).