HSBC tente la biométrie faciale pour authentifier les transferts
HSBC permet à ses clients chinois d’identifier leurs paiements par reconnaissance faciale. Cette option a été ajoutée à son application mobile pour les transferts réalisés depuis leur compte bancaire.
Ce service s’appuie sur une photo de référence stockée pour comparaison par la banque. A chaque authentification, l’utilisateur passe par la caméra de son smartphone pour prendre un « selfie ». En complément, il doit toujours renseigner un code dédié.
Il s’agit pour HSBC de la première mise en place d’un service de transfert avec authentification biométrique. Ces transactions peuvent atteindre 50 000 yuans par jour (environ 7 600 dollars).
Cette solution est proposée en remplacement des tokens utilisés antérieurement comme second facteur d’authentification pour ces opérations.
Notre analyse - La Chine de plus en plus favorable aux technologies biométriques
HSBC opte à nouveau pour l’authentification biométrique. Elle avait en effet retenu la reconnaissance vocale sur le marché britannique et proposait aussi à ses clients de passer par Touch ID pour leurs connexions sur mobile. Sur ce même marché, la biométrie faciale est même proposée pour les ouvertures de comptes professionnels depuis septembre 2016. Ce type de fonctionnalités a aussi été retenu par Crédit Agricole en Italie pour les ouvertures de comptes également.
Cette banque choisit cette fois de cibler un marché déjà familier des technologies biométriques. Elle rappelle les chiffres obtenus par son étude Trust in Technology, indiquant que plus de 60 % des clients chinois envisageraient la biométrie comme facteur d’authentification pour leurs accès bancaires dans les 10 prochaines années.
Pour rappel, sur ce même marché, Ant Financial teste aussi la reconnaissance faciale, tout comme sa maison-mère Alibaba pour l’option Smile to pay.