General Motors contrainte de mettre fin à son service d’auto-partage
LES FAITS
- Le constructeur automobile américain General Motors vient d’annoncer la fermeture de son service d’auto-partage Maven.
- Déjà en difficultés, Maven a pris la crise du Covid-19 comme un coup de grâce.
- General Motors a choisi de fermer son service d’auto-partage après 4 années d’existence.
- Les 230 000 clients du service ont reçu un message annonçant la fermeture immédiate.
CHIFFRES-CLES
- 2016 : Lancement officiel de Maven
- 2018 : Intégration d’une offre de location P2P
- 17 villes étaient couvertes par le service au plus fort de l’activité
- La moitié des villes américaines étaient couvertes à mi-2019
ENJEUX
- Exister face à la concurrence des nouveaux acteurs : à l’origine, Maven était lancé par General Motors pour résister à l’apparition de nouveaux leaders de la mobilité tels que Zipcars, Getaround ou Car2Go, notamment sur le segment de l’auto-partage.
- Suivre la tendance : après les start-up, les constructeurs automobiles eux-mêmes se sont lancés dans la bataille de la néo-mobilité. Si General Motors traduit un échec de cet effort de diversification, d’autres groupes en illustrent les réussites possibles à l’image de Daimler et BMW (qui optent pour le partenariat pour s’imposer) ou du groupe PSA dont les ambitions se veulent internationales.
MISE EN PERSPECTIVE
- La fermeture de Maven illustre toute la difficulté pour les constructeurs automobiles de sortir de leur cœur de métier. S’ils demeurent des acteurs-clés du marché de la mobilité en général, leur diversification est loin d’être terminée.
- D’autant que les grandes lignes du nouveau marché de la mobilité ne sont pas encore définies, les habitudes, les attentes, autant que les modèles économiques ou les moyens de transport à privilégier n’étant pas évidents.