Deux mois après son lancement, retours positifs pour Weroom.com
Ce sont environ un million de locataires français qui seront concernés par la loi Alur, qui encadrera notamment la colocation. La start-up Weroom, détenue à 80 % par Nexity, la première société immobilière de France, compte bien orchestrer cette pratique.
La plate-forme se présente comme un réseau social et s’est donné pour mission de mettre en relation agences, propriétaires, colocataires et candidats à la colocation.
L’utilisateur y reconnaitra d’ailleurs les « codes » d’un réseau social traditionnel : après avoir créé son profil, il « aime » des annonces d’appartement, retient des colocataires, participe à des discussions ouvertes ou envoie des messages privés… L’ensemble est relayé sur Facebook et YouTube.
Les premiers chiffres sont plutôt encourageants : en deux mois, le site a attiré 30.000 visiteurs et hébergé 6.000 chambres.
Notre Analyse : Un nouveau statut pour la colocation dans le cadre d’une économie de plus en plus collaborative
Etudiants, jeunes salariés, mais aussi, de plus en plus d’adultes actifs se tournent vers la colocation, poussés par des difficultés financières. La nouvelle loi sur le logement Alur devrait rassurer les propriétaires, la colocation bénéficiant désormais d’un statut : elle autorise la rédaction de baux multiples individuels, limitera la clause de solidarité entre les locataires, tout en garantissant le paiement des loyers aux propriétaires.
De nouvelles opportunités sur Internet pour les acteurs historiques de l’immobilier
Pour rentabiliser son modèle, Weroom mise sur le freemium qui sera mis en place dès cet été : une cotisation hebdomadaire de 15 euros permettra aux membres de recevoir en avant-première les nouvelles annonces. Ce type de plates-formes se multiplie, également pour la sous-location (e-sublet). Ces éléments expliquent l’intérêt de Nexity, premier promoteur de France.