Crédit Agricole saute le pas du sans contact mobile
Une nouvelle initiative de paiement mobile devrait prochainement voir le jour en France. Porté par Crédit Agricole, ce service présenté comme universel vient compléter le paysage français d’un marché déjà foisonnant.
Crédit Agricole travaille actuellement sur une solution de paiement mobile sans contact, en proximité ou à distance. De premiers tests doivent intervenir cet automne, avant un lancement prévu sur le marché dans la deuxième moitié de 2016.
Ce service sera ouvert aux clients de la banque disposant d’un smartphone Android compatible NFC et porteurs de cartes Visa ou MasterCard. Les paiements pourront être effectués chez les commerçants équipés de TPE sans contact, mais aussi en ligne via Paylib et MasterPass.
Les clients devront d’abord télécharger une application sur laquelle ils s’identifieront avec leurs codes d’accès à la banque en ligne pour enregistrer toutes leurs cartes. Ensuite, chaque transaction sera validée par un code PIN à 4 chiffres ou par le capteur biométrique du téléphone.
Notre analyse : Un paysage français éclaté
Crédit Agricole se distingue ici par son positionnement tardif sur le marché du paiement mobile sans contact. Le marché français peine à s’harmoniser, alors que de nombreux acteurs, banques comprises, proposent diverses solutions.
La banque a subi quelques revers dans le paiement mobile, choisissant de se rallier à Paylib et d’abandonner Kwixo. Aujourd’hui, elle prend position en faisant le choix d’Android, mais sans s’interdire de passer un accord avec Apple le moment venu. Surtout, la banque adopte un parcours client unique s’appuyant sur la biométrie. Elle se rapproche en cela de La Banque Postale avec l’application « Mes paiements ».
Le paiement mobile, une réalité aujourd’hui en France ?
Il a connu une évolution ces derniers mois, après l’avènement tardif du NFC. Une journaliste du magazine 01Net a tenté de vivre une semaine en ne payant qu’avec son smartphone. Son article souligne l’éclatement des offres (une application par enseigne), frein à l’adoption.