CaixaBank lance une nouvelle application de paiement
CaixaBank présente CaixaBank Pay, un nouveau service de paiement mobile sans contact reposant sur la technologie HCE. Combinant NFC et HCE, cette application souligne l’intérêt constant de l’industrie bancaire espagnole pour le secteur des paiements sans contact.
Une fois l’application téléchargée depuis CaixaMóvil Store ou Google Play, les clients peuvent charger leurs cartes Visa pour de futurs paiements sans contact, en point de vente et depuis les DAB compatibles. Au-delà de 20 euros, les transactions sont sécurisées par la saisie d’un code PIN.
Près de 600 000 TPE en Espagne seraient déjà dotés de dispositifs d’acceptation compatibles. Ce service s’appuie sur l’émulation carte (HCE) pour le chargement et le stockage des cartes. Ce choix non SIM-centrique le dispense d’accords avec les opérateurs mobiles.
Entre autres services complémentaires, les utilisateurs disposent aussi d’une fonctionnalité de consultation de solde et d’historique de transactions. Chaque paiement donne lieu à une notification et, comme dans le cas des autres services proposés par la banque, la garantie CaixaProtect s’applique. Selon CaixaBank, ce service pourrait être adopté par plus de 70 % des ses clients bancaires mobiles.
Notre Analyse : Espagne : les banques toujours aussi investies dans le m-paiement
Nouvelle initiative orientée paiement mobile en Espagne. Ce lancement montre l’intérêt de La Caixa pour l’émulation carte sur mobile. Elle a notamment été précédée sur ce marché par BBVA et Bankinter dont les services ont été respectivement présentés en juin 2014 et février 2014, voire évoqués dès 2013 dans le cas de Bankinter.
Le secteur des paiements mobiles, sans contact SIM-centrique cette fois, a lui aussi été considéré par La Caixa, avec par exemple le lancement fin 2013 d’un portefeuille mobile en partenariat avec Visa, Telefónica, Vodafone et Orange (Observatoire de décembre 2013)
Il s’agit enfin d’une nouvelle occasion pour CaixaBank de tirer parti des déploiements sans contact pour lesquels elle milite depuis plus de cinq ans (Observatoire d’avril 2014).