Barclays sensibilise ses clients au risque de scam
Barclays présente un service de sensibilisation au risque d’usurpation d’identité ; celui-ci prend la forme d’un questionnaire systématique s’adressant aux clients souhaitant réaliser en ligne des virements d’un montant « inhabituel ». Maitres-mots : sensibilisation et proactivité.
La banque britannique choisit une approche proactive afin d’endiguer les risques d’usurpation d’identité. Elle cible notamment d’éventuelles mal-appropriations de noms de sociétés et organisations connues, pouvant conduire ses porteurs à effectuer des virements à un fraudeur.
S’ils transfèrent un montant inhabituellement important en ligne, les clients de la banque verront s’afficher un pop-up leur demandant de répondre à trois questions. Ces dernières visent à les alerter et leur permettre de s’assurer que le destinataire est bien légitime. En cas de doute, les clients sont invités à appeler leur banque.
Cette fonctionnalité doit permettre aux porteurs de reconsidérer la légitimité d’une transaction. Ces questionnaires font partie d’un plan global de lutte contre la fraude entrepris par le groupe. L’ensemble représente un investissement d’environ 10 millions de livres.
Mise en perspective – Prévenir pour mieux guérir
Cette fonctionnalité, qui peut sembler assez intrusive, est en réalité un atout puisqu’elle vise à limiter les risques côté porteurs. Elle reflète un besoin notamment lorsqu’il s’agit de prendre en compte de possibles cas de fraude au président.
Les clients étant invités à répondre à des questions avant validation de leur transaction disposent ainsi d’un délai de réflexion supplémentaire. Il s’agit d’un moyen d’améliorer la prise de conscience des porteurs vis-à-vis des risques liés aux paiements en ligne.
Par ailleurs, toujours à des fins de sensibilisation, la banque propose aussi des ateliers autour de cas de fraude communs (« Embarrassing Fraud Clinics »). Le but : éduquer pour mieux combattre. En effet, selon Barclays, en moyenne les clients britanniques sont ciblés une douzaine de fois par an. Toujours selon ses estimations, un tiers des clients bancaires auraient déjà été victimes de fraude, mais ne signaleraient le délit que si le montant dépasse 112 livres…