Le dernier DigiWorld Summit (18 au 20 novembre) aura été l’occasion pour la start-up Care Labs, à l’origine du chèque santé, de faire le point sur sa stratégie. Une solution qui, d’emblée, mise sur un support dématérialisé et cadre avec les grands bouleversements du secteur des Titres Spéciaux de Paiement en France.
Affectés au secteur de la santé, ces titres peuvent couvrir certaines prestations non prises en charge par ailleurs par les mutuelles. Uniquement disponibles au format dématérialisé, ils sont plafonnés à 156 euros par an, par salarié. Aucune date limite d’utilisation ne s’applique.
L'entreprise affiliée déboursera une commission de 3 % sur les montants distribués.
A l’aube du lancement officiel des chèques santé, prévu le 1er janvier 2015, la société met l’accent sur son réseau de mutuelles partenaires : des accords qui visent à garantir la diffusion de son service prépayé et un moyen de rassurer les utilisateurs finaux. Son objectif est aussi de bénéficier des retombées positives de la future loi « Mutuelle pour tous ».
Notre analyse - Un Titre Spécial de Paiement un peu « à part »
Solution complémentaire, le chèque santé est présenté comme un moyen de « généraliser l'accès à la prévention santé », de limiter les taux d’absentéisme pour cause de maladie et les coûts qui en résultent…
Le réseau Care Labs compte déjà 10 000 spécialistes de santé ; son objectif est d’en convaincre 100 000 d’ici fin 2015. La start-up serait en discussion avec une centaine d’entreprises et CE.
Ce service table directement sur les supports mobiles et, bien qu’à part, s’inscrit dans le cadre de la circulaire des chèques et cartes cadeaux.
