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E-banking : VKB-Bank choisit Gemalto

  • L’établissement financier autrichien VKB-Bank opte pour Gemalto en vue d’améliorer ses services de banque en ligne et compte sur le déploiement du lecteur Ezio Edge Optic proposé par le groupe. Cet outil d’authentification sera ainsi privilégié dans des contextes d’e-banking.
  • Ne nécessitant aucune installation logicielle préalable, l’utilisateur place son lecteur près de son écran (PC ou mobile) pour lecture directe des données chiffrées et signature de la transaction. Une fois identifié, il peut réaliser diverses opérations (dont des paiements et transferts de fonds).
  • Le déploiement passera par une mise à disposition des lecteurs en agence.
Source : Communiqué de Gemalto
  • Alors que l’Autriche poursuit ses travaux de normalisation dédiés aux transactions bancaires sur Internet, les efforts de sécurisation des transactions en ligne ne discontinuent pas et reposent aujourd’hui, dans l’idéal, sur l’authentification mutuelle des parties et sur la signature des transactions. L’enjeu étant toujours de ne pas porter atteinte à la notion de simplicité d’usage, facteur clé de l’adoption de ce type de solutions côté utilisateurs. Le lecteur Ezio Edge Optic proposé par Gemalto présente l’intérêt de s’adapter tant aux contextes mobiles qu’aux transactions depuis des postes fixes.
  • VKB-Bank entend également déployer des services en ligne de signature de documents et, plus tard, des moyens de sécuriser les paiements internationaux.
  • Notons aussi que selon les chiffres de Microsoft, relayés mi-juillet par ThreatMetrics, les pays de l’Union Européenne les plus affectés par les malware comptent l’Autriche, l’Allemagne l’Italie et les Pays-Bas. Selon ces mêmes chiffres, 78 % des ménages autrichiens disposent d’un ordinateur et 75 % d’un accès à Internet ; plus de 58 % des utilisateurs achètent en ligne et près de 54 % passent par des services de e-banking. La recrudescence des tentatives de phishing à l’encontre des banques les a poussés à mettre en œuvre un certain nombre de contremesures.
  • Ce lancement cadre aussi avec les attentes d’utilisateurs particulièrement préoccupés par la sécurité des leurs données. En effet, selon un récent sondage européen Eurobarometer, 89 % des personnes interrogées tentent d’éviter de saisir leurs données personnelles en ligne et 74 % disent percevoir une augmentation du risque de fraude depuis 2010. Le même rapport indique que 12 % des internautes sondés expliquent avoir déjà été victime de fraude et 8 % d’usurpation d’identité. Paradoxalement, en dépit de ces inquiétudes, 53 % dissent réaliser des achats en ligne, 52 % sont présent sur les réseaux sociaux et 48 % utilisent des services de banque en ligne.
  • Rappelons enfin qu’en mars dernier, la Commission Européenne s’est fixé pour objectif de développer l’European Cybercrime Centre (EC3) visant à améliorer la protection des internautes contre les menaces en ligne : l’e-banking étant particulièrement ciblé, il fait partie de ses priorités. Ce centre devrait être opérationnel dès janvier 2013.