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Chèques : le débat sur l’abandon du chèque relancé

  • Alors qu’en France l’usage du chèque persiste, car perçu comme un moyen de contrôle des dépenses (surtout lorsqu’il s’agit de montants élevés), le récent rapport sur les moyens de paiement, coécrit par Georges Pauget et Emmanuel Constans, illustre l’intérêt des virements et transactions électroniques, décrits comme sûrs et moins onéreux. Les auteurs rappellent que 18,3 % des paiements (hors espèces) ont été réalisés par chèque en 2010 : soit, plus de 3 000 millions de chèques pour 1 828 milliards d’euros (et 555 euros en moyenne).
  • Or, selon eux, guider les Français vers les virements et transactions électroniques, devrait permettre aux banques d’éviter les coûts de gestion liés à l’usage des chèques et espèces. A cet effet, les auteurs listent une vingtaine de propositions, dont la réduction de moitié du nombre de chèques émis d’ici 2017.
  • Les banques, confrontées à l’émergence d’une concurrence non bancaire, devraient donc capitaliser davantage sur la mise en valeur de nouvelles technologies pour dégager du profit de l’actuelle révolution du secteur des paiements.
Source : Rapport sur « l’avenir des moyens de paiement en France »
  • La réflexion est de nouveau engagée et un projet d’envergure nationale à horizon 2016 devrait être lancé dès l'automne 2012 avec au cœur des débats les notions de simplicité et de sécurité.
  • La limitation du rôle des chèques représente un enjeu dans l’adoption du virement tant par les entreprises et administrations que par les particuliers, qui doivent y être incités selon le rapport. : L’objectif de réduction à 2017 implique une diminution d’environ 10 % par an (contre 4 à 5 % aujourd’hui). Cette étude se base aussi sur le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) de mars 2011 qui préconisait déjà l’adoption du virement.
  • Outre l’usage des chèques, ce même rapport note le poids des transactions cartes représentant 43 % des opérations (hors espèces, qui concernent quant à elles 55 % des transactions). Parmi leurs propositions figure d’ailleurs le développement des « moyens de paiement en face à face modernes », dont la carte, qui connait une progression ininterrompue.

Source : Rapport « L’avenir des moyens de paiement en France », page 36