Détection de fraude : un moyen de remédier aux pertes
- Les outils de détection de fraude font aujourd’hui grandement défaut du côté des banques américaines et 71 % l’admettent. Une étude Novarica publiée ce mois-ci montre qu’une grande majorité (76 %) ne déploie que des moyens rudimentaires d’identification (cookies, vérification de l’adresse IP) et que 76 % se basent sur la connaissance qu’ils peuvent avoir de leurs clients (via les questions secrètes). Les outils proprement dits de détection de fraude ne sont utilisés que par 59 % des sondés (alertes mail ou SMS). Quant aux OTP, seules 53 % les proposent.
- Les outils intelligents (capable d’apprentissage) ne sont déployés que par 24 % des banques mais près de la moitié entend opter pour ce type de technologie au cours des 12 prochains mois. De la même manière, 24 % proposent des moyens d’authentification hors bande (évitement du risque d’écoute du trafic). Les outils les plus complexes (impliquant par exemple la géolocalisation du porteur) ne sont employés que par 12 % des banques mais un tiers souhaitent y venir.
- Le multicanal reste très peu ou mal adressé. Le coût de ces solutions semble expliquer ces retards.
- Les outils de détection de fraude sont très largement plébiscités par les consommateurs (voir la brève dédiée au nouvel outil BillGuard). Cette étude assied l’intérêt des banques pour ces solutions en dépit d’un retard en matière de mise en œuvre.
- Leurs bénéfices en termes d’image (bien que difficilement quantifiables) et les économies qu’elles peuvent permettre de réaliser sur le long terme devraient jouer en leur faveur (voir l’Observatoire de septembre 2011).