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E-commerce : les banques s’adressent aux TPE-PME

  • Une enquête publiée le 15 juin par Doyousoft et PowerBoutique met en évidence l’engouement des TPE et PME pour l’e-commerce, qui se matérialise en particulier par une forte croissance du nombre de sites marchands créés  (+ 31 % par rapport à l’année précédente). La progression du chiffre d’affaires e-commerce des TPE-PME est passée de 50 % en 2008 à 69 % en 2009. Enfin, le panier moyen est quant à lui resté stable (de 133 euros en 2008 à 136 euros en 2009).
  • D’après l’étude, les sites marchands viennent la plupart du temps en complément de boutiques physiques ; cependant, on constate à l’inverse que les petits e-commerçants « pure-players » sont également plus enclins à ouvrir des magasins physiques, ce qui confirme la forte complémentarité de ces canaux sur la plupart des secteurs d’activité.
  • La forte croissance du marché du e-commerce dans un contexte économique peu favorable se répercute sur l’activité des TPE-PME qui sont désormais à l’affût des opportunités que leur offre Internet. Pour cette raison, les banques développent des offres spécifiques pour ces clients en attente d’accompagnement et de conseil pour se lancer dans cette activité.
  • En effet, le rôle de la banque auprès de ces petits e-commerçants est primordial, car contrairement aux plus gros sites marchands, « pure players » ou non, ils n’ont quasiment pas de relations directes avec les Prestataires de Services de Paiement en ligne, de type Atos, Ogone ou Monext ; ils passent presque toujours par leur conseiller bancaire qui reste l’interlocuteur de proximité privilégié pour lancer leur activité sur le Web.
  • De fait, les banques ont multiplié ces derniers mois le lancement d’offres clés en main, aidées en cela par les PSP qui proposent désormais des packages multiples, adaptés aux différents types d’e-commerçants. Cependant, à terme, ces offres packagées pourraient s’avérer insuffisantes dans la mesure où, selon les secteurs, les besoins des e-commerçants varient considérablement, d’autant que les flux de transactions seront de plus en plus multicanaux à l’avenir. Pour l’instant, la gestion des flux reste encore très cloisonnée par canal dans les offres des PSP, qui vont devoir trouver comment intégrer non seulement Internet et les magasins physiques, mais aussi le mobile qui s’affirme, même lentement, comme canal de vente.