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Troisième système de cartes européen - Extension du projet Monnet à trente banques européennes

  • A Madrid, les banques françaises et allemandes participant à Monnet ont présenté à trente de leurs homologues européennes l'extension de l'étude de faisabilité de ce projet de système de carte concurrençant Visa et MasterCard. Elle inclut les paiements sur Internet et par mobile, y compris de petits montants.
  • Incluant le paiement mobile et sans-contact, ses conclusions sont attendues fin 2010 et leur permettront de décider ou non du lancement de Monnet, après discussion avec les autorités européennes. Chaque banque se prononcera alors sur sa participation à la création du système.
  • Le modèle économique demeure un obstacle, même si le « débat sur le principe même de l'interchange s'est apaisé et est passé à celui de son niveau ». « Il peut y avoir une période où le niveau d'interchange est plus élevé en raison de la charge exceptionnelle du projet », indique la FBF.
  • Reste à Monnet à s'imposer face aux projets concurrents de troisième système de cartes paneuropéen, PayFair et EuroAlliance of Payment Schemes (EAPS). Le premier, développé en Belgique, s'est déjà dit opérationnel depuis fin mars. EAPS, qui interconnecte les systèmes de carte nationaux existants, effectue depuis 2007 les échanges transfrontaliers entre les systèmes italien et allemand.
  • La phase d'étude du projet Monnet dure depuis 2007. Son extension à d'autres participants que le couple franco-allemand, annoncée mi-2009, semble prolonger le statu quo. Pour autant, elle va de pair avec la détente européenne perceptible sur l'interchange. La récente décision de la DG Concurrence de la Commission européenne sur l'interchange de débit immédiat de MasterCard conforte en effet le modèle économique interbancaire classique (voir partie Réglementation).
  • Le projet ne démarrera que si les investissements à consentir peuvent s'appuyer sur des postes de revenu pérennes mais aussi si le plan d'affaires peut identifier et figer les coûts anticipés, en les comparant à ceux de la concurrence, à commencer par l'interchange.