Etude Novamétrie : les perspectives du paiement mobile et du m-banking

• Novamétrie, en partenariat avec Capgemini Consulting, le Crédit Agricole, Microsoft et l’Efma, vient de paraître la 9ème édition de l'étude sur l'innovation bancaire, auprès de plus de 5000 clients internautes bancaires et d’une quarantaine de dirigeants bancaires et experts de l’univers de la téléphonie mobile européens.  L'une des principales conclusions est la généralisation du paiement mobile et du m-banking d’ici deux à trois ans.
  
• Cette étude, réalisée en France, Italie, Royaume-Uni, Suède, Pays Bas et Espagne, montre un consensus entre les banquiers et leurs clients sur le potentiel de développement du mobile banking sur des services simples et utiles : la gestion de compte (pour 88% des banquiers et 66% des clients interrogés) et les paiements (pour 80% des banquiers et 70% des clients). 50% des dirigeants bancaires considèrent même le téléphone mobile comme un canal de relation client à part entière.

• Certains freins sont identifiés : problématiques de sécurité, d’ergonomie et prix encore élevés des services bancaires mobiles, mais globalement les clients bancaires montrent un engouement croissant pour ce type de services.  Ainsi, 24% des personnes interrogées seraient prêtes à changer de banque pour une offre mobile attractive (17% pour la France et déjà 39% en Italie). Une vision pas encore totalement partagée par les banquiers, dont 4% seulement considèrent que le mobile peut être un outil de conquête. Ce potentiel de développement du mobile banking s’avère encore plus important dans les pays d’Europe du Sud, notamment en Espagne et en Italie où les clients se déclarent utilisateurs potentiels pour 80% d’entre eux.

• Offre et demande convergent donc vers vers un usage généralisé du mobile banking stimulé d'ici 2011 à 2012, par des téléphones de plus en plus ergonomiques, des réseaux de plus en plus rapides et des solutions sans contact normalisées. En France, le projet "Payez Mobile", créé à l’initiative des grandes banques et des opérateurs, vise notamment à définir une norme commune de paiement sans contact.
  

• Cette étude montre enfin que le jeu des acteurs entre banquiers, opérateurs de téléphonie mobile, constructeurs et nouveaux entrants est loin d’être figé en ce qui concerne le paiement mobile.
  

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