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Altaprofits lance « Titres@Vie », une nouvelle assurance vie multi-support - France

Altaprofits, qui a inauguré l’assurance-vie sur Internet il y a près de dix ans, vient de lancer un nouveau contrat d’assurance-vie, baptisé Titres@Vie et géré par SwissLife Assurance et Patrimoine. Ce produit multi-support propose un fond en euros (rendement 2010 de 4,40%), le choix parmi un catalogue de 120 valeurs cotées à la Bourse de Paris et 262 OPCVM.

En cohérence avec la stratégie du groupe, ce produit pourtant très complet est administrable par le souscripteur directement en ligne. Il offre d’ailleurs les deux modes de gestion : libre (l’assuré choisissant lui-même ses supports financiers) ou sous mandat (la gestion étant alors assurée par le cabinet Lazard Frères Gestion). Dans les deux cas les trois poches d'actifs sont cumulables. Enfin Titres@Vie peut-être ouvert dès 1 000 € en gestion libre, 3 000 € si l’on souhaite y mettre des valeurs cotées et 30 000 € en gestion sous mandat.

Au-delà de la grande flexibilité en matière de placement, Altaprofits joue sur des conditions de souscriptions attractives : pas de frais sur versements, des frais de gestion de 0,60 % sur le fonds euros et de 0,84 % sur les OPCVM. Sur les investissements en valeurs cotées, des frais de transactions sont également appliqués (0,29 % par ligne avec un minium de 25 euros aussi bien pour l’achat que pour la vente des valeurs).

Notre analyse

Ce nouveau contrat d’assurance vie se différencie des autres contrats disponibles sur le marché en donnant accès à l’investissement au plus grand nombre puisqu’il suffit d’acquérir 2 actions par titre sous réserve d’avoir un minimum de 3 000 € de capital. Un deuxième intérêt de ce produit est qu’il est véritablement multi-support : avec ce nouveau contrat, Altaprofits s’adresse principalement aux détenteurs de compte-titres dont les cessions sont imposables dès le premier euro depuis le 1er janvier 2011, contrairement aux assurances vie dont la fiscalité permet l'accès à des titres vifs (des actions) de façon peut-être plus onéreuse (frais de transaction souvent plus élevées) mais plus protectrice pour les plus-value.

En 2010, les rendements des contrats d’assurance vie ont connu une tendance à la baisse liée à la diminution des rendements des obligations. En outre la réforme en cours de la fiscalité du patrimoine est un sujet d’interrogation pour les assureurs puisqu’elle pourrait avoir un impact sur la façon dont seront traités les différents supports d’investissement.

Néanmoins l’actualité est marquée par l’inquiétude des ménages face, entre autre, à la réforme des retraites. Les produits d’assurance-vie pourraient devenir une valeur refuge en vue de la  retraite, doté des avantages fiscaux de l’assurance. Il s’agit donc d’un marché à fort potentiel pour les acteurs du secteur, qui d’ailleurs cherchent à préserver leur avantage en faisant valoir auprès des pouvoirs publics que les dispositifs d’encouragement à l’épargne doivent aller vers l’épargne à long terme plutôt qu’à court terme.