La banque allemande Fidor met ses clients en réseau : premier bilan
Il y a quelques jours, les dirigeants de Fidor Bank présentaient le bilan de ce tout nouveau concept de banque, crée il y a un an, sur un modèle assez éloigné de celui d’une banque traditionnelle.
En effet, dans cette banque 100% en ligne, les clients se connaissent, communiquent entre eux, discutent de leurs placements, de leurs besoins, font des jeux de simulation boursière. La banque a, dès sa conception, mis en place un « espace communautaire », véritable réseau social où les clients peuvent laisser des messages (sous leur nom ou sous un pseudo), donner leurs avis sur des produits, proposer à la direction des idées pour de nouveaux produits et le cas échéant recevoir une récompense.
La banque est également présente sur Facebook, Twitter, Youtube. Illustration de cette démarche, l’existence d’un responsable Social Media Marketing dans l’équipe managériale. Et le concept marche. En tout juste une année, et pratiquement sans recourir à la publicité, la banque munichoise comptabilise 7000 clients et quelques 70 millions d’euros de dépôt.
En effet, dans cette banque 100% en ligne, les clients se connaissent, communiquent entre eux, discutent de leurs placements, de leurs besoins, font des jeux de simulation boursière. La banque a, dès sa conception, mis en place un « espace communautaire », véritable réseau social où les clients peuvent laisser des messages (sous leur nom ou sous un pseudo), donner leurs avis sur des produits, proposer à la direction des idées pour de nouveaux produits et le cas échéant recevoir une récompense.
La banque est également présente sur Facebook, Twitter, Youtube. Illustration de cette démarche, l’existence d’un responsable Social Media Marketing dans l’équipe managériale. Et le concept marche. En tout juste une année, et pratiquement sans recourir à la publicité, la banque munichoise comptabilise 7000 clients et quelques 70 millions d’euros de dépôt.
L’originalité du concept réside ici dans l’intégration d’une nouvelle
tendance forte en matière de consommation : la recommandation. Une étude
du Credoc de 2009 soulignait en effet qu’un consommateur sur deux
recherche les avis d’autres internautes avant de faire son choix plus
particulièrement dans le cadre de produits complexes à appréhender ou à
éprouver avant usage. Cette pratique s’est beaucoup développée dans le
secteur du tourisme ou des produits de haute technologie, pour lesquels
le consommateur a tendance à faire beaucoup plus confiance à des pairs
qu’à des commerciaux. Elle est d’ailleurs encouragée par les marques
elles mêmes, désireuses de bénéficier de cette nouvelle forme de
prescription.
Elle est en revanche beaucoup plus rare dans le domaine bancaire. Or l’avis du consommateur et son influence dans les décisions d’achat sont ici pleinement pris en compte et intégrés à la construction de l’offre de Fidor Bank. Avec l’ambition de « désinstitutionaliser » le milieu bancaire et de jouer sur la transparence, la banque allemande offre ici une approche innovante pour le secteur.
Elle est en revanche beaucoup plus rare dans le domaine bancaire. Or l’avis du consommateur et son influence dans les décisions d’achat sont ici pleinement pris en compte et intégrés à la construction de l’offre de Fidor Bank. Avec l’ambition de « désinstitutionaliser » le milieu bancaire et de jouer sur la transparence, la banque allemande offre ici une approche innovante pour le secteur.