Micro-assurance, un marché potentiel de 33 à 40 milliards de dollars selon Swiss Re
Swiss Re, un des premiers acteurs de la réassurance dans le monde, a publié cette semaine une étude qui met en évidence l’importance que pourrait prendre la micro-assurance dans les années à venir pour les populations dont les revenus ne dépassent pas 4 dollars par jour.
A terme, elle pourrait concerner 4 milliards d’individus et dégager un volume de primes de 40 milliards de dollars.
Swiss Re juge utile la protection des risques dans les secteurs non vie et en matière de santé. Les produits devront être très simples (du fait du peu d’expérience de la population visée en la matière) et proposer des prix abordables en adéquation avec les faibles ressources économiques des personnes concernées. L’assureur suggère que les états ou les organisations d’entraides subventionnent les primes.
A terme, elle pourrait concerner 4 milliards d’individus et dégager un volume de primes de 40 milliards de dollars.
Swiss Re juge utile la protection des risques dans les secteurs non vie et en matière de santé. Les produits devront être très simples (du fait du peu d’expérience de la population visée en la matière) et proposer des prix abordables en adéquation avec les faibles ressources économiques des personnes concernées. L’assureur suggère que les états ou les organisations d’entraides subventionnent les primes.
L’étude Swiss Re porte uniquement sur une population vivant dans des
pays en voie développement ou émergeants. Ses conclusions mettent
l’accent sur le potentiel d’un marché susceptible d’intéresser les
acteurs traditionnels de l’assurance, à l’image de ce qui se fait en
matière de microcrédit.
En France la micro-assurance en est encore au stade embryonnaire.
Dans son dernier rapport annuel délivré en septembre 2010, l’Observatoire de la microfinance (Banque de France) dressait le bilan suivant : malgré un fort développement de la microfinance en 2009, la micro-assurance reste méconnue en France. Aujourd’hui les offres existantes ne concernent qu’un segment de population : les micro-entrepreneurs ; avec notamment l’initiative de l’association « Entrepreneur pour la cité », qui a lancé dès 2006 un programme de micro-assurance géré par plusieurs acteurs (AG2R, La Mondiale, April Group, CNP Assurance, CFDP Assurances, la Matmut, La Banque Postale et la Caisse des Dépôts).
Axa et la Macif ont également passé un partenariat en 2007 avec l’Adie leur permettant de se lancer ensemble sur ce secteur, et proposer des offres co-labellisées (multi risque professionnelle, multirisque habitation, automobile et construction).
Le marché de la micro-assurance est donc encore en construction en France. Mais avec l’ouverture du marché du microcrédit on peut penser qu’il sera appelé à se développer. En témoignent par exemple les initiatives marketing à destination d’une catégorie de population considérée comme atypique avec l’Atypicstore de Laser (voir notre alerte du 01/12/2010), la carte auto-entrepreneur du CIC ou les initiatives de BNP Paribas et du Crédit Agricole à destination de cette cible. Une population constituée de personnes ayant adopté de nouvelles façons de vivre et de travailler (micro-entrepreneur, free-lance etc…), susceptibles d’être intéressées par ce type d’offre calibrée à leur échelle, et représentant, pour certains, « les consommateurs de demain ».
En France la micro-assurance en est encore au stade embryonnaire.
Dans son dernier rapport annuel délivré en septembre 2010, l’Observatoire de la microfinance (Banque de France) dressait le bilan suivant : malgré un fort développement de la microfinance en 2009, la micro-assurance reste méconnue en France. Aujourd’hui les offres existantes ne concernent qu’un segment de population : les micro-entrepreneurs ; avec notamment l’initiative de l’association « Entrepreneur pour la cité », qui a lancé dès 2006 un programme de micro-assurance géré par plusieurs acteurs (AG2R, La Mondiale, April Group, CNP Assurance, CFDP Assurances, la Matmut, La Banque Postale et la Caisse des Dépôts).
Axa et la Macif ont également passé un partenariat en 2007 avec l’Adie leur permettant de se lancer ensemble sur ce secteur, et proposer des offres co-labellisées (multi risque professionnelle, multirisque habitation, automobile et construction).
Le marché de la micro-assurance est donc encore en construction en France. Mais avec l’ouverture du marché du microcrédit on peut penser qu’il sera appelé à se développer. En témoignent par exemple les initiatives marketing à destination d’une catégorie de population considérée comme atypique avec l’Atypicstore de Laser (voir notre alerte du 01/12/2010), la carte auto-entrepreneur du CIC ou les initiatives de BNP Paribas et du Crédit Agricole à destination de cette cible. Une population constituée de personnes ayant adopté de nouvelles façons de vivre et de travailler (micro-entrepreneur, free-lance etc…), susceptibles d’être intéressées par ce type d’offre calibrée à leur échelle, et représentant, pour certains, « les consommateurs de demain ».